Quel que soit notre métier ou notre situation, nous avons tous des centaines de choses à faire tous les jours. Et chacun possède sa recette d’efficacité personnelle.

Certains savent qu’ils doivent commencer la journée par du sport et qu’ils ne peuvent pas se passer de café le matin par exemple. D’autres ont besoin de dormir au moins 7 heures, d’autres encore ont besoin de marcher au moins 10 minutes tous les soirs, etc.

Cette « recette » personnelle évolue avec le temps, mais aussi avec la connaissance de soi. Plus vous vous connaissez vous-même, plus vous êtes sûr(e) de ce qui vous fait du bien, de ce qui vous fait avancer plus rapidement.

Ce que je vous propose dans cet article, ce sont des « incontournables » : des clés d’efficacité personnelle quasi-universelles. Si vous voulez booster votre efficacité personnelle, agissez au niveau d’un (ou de plusieurs) de ces facteurs :

1. Un sommeil de qualité

Les besoins en sommeil varient pour chaque personne. Certains ont besoin de dormir 8 heures, d’autres sont au maximum de leur efficacité avec à peine 5 heures (les veinards…)

Il est bien sûr essentiel de connaître le nombre d’heures optimal pour vous et de le respecter.

Mais au delà de cela, il semblerait que le temps de sommeil total ne soit pas le point clé. Les études récentes montrent que c’est surtout la qualité du sommeil qui est essentielle.

Le sommeil joue vraiment le rôle de « nettoyeur de déchets » pour notre mémoire et toutes nos capacités intellectuelles. Et dans l’accomplissement de cette mission, ce sont surtout les phases du sommeil qui interviennent.

La chercheuse Rebecca Spencer de l’Université du Massachusetts affirme par exemple que « l’amélioration de la mémoire est liée aux phases de sommeil. Nous avons besoin d’une forme plus profonde de non-sommeil-paradoxal, aussi bien que d’une quantité suffisante de sommeil paradoxal » (le sommeil paradoxal est la phase durant laquelle la plupart des rêves se produisent).

2. L’exercice physique

Il n’est pas seulement essentiel pour garder la forme physique, mais aussi pour garder le moral et entretenir le cerveau.

Bref, ce n’est plus un secret pour personne que l’activité physique régulière vous booste à tous les niveaux, y compris au niveau de votre efficacité personnelle.

Si vous n’êtes pas un grand sportif (une grande sportive), vous serez ravi(e) de savoir que… vous n’êtes pas obligé de l’être.

En effet, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) nous rappelle qu’il faut distinguer clairement entre « sport » et « activité physique« .

Bonne nouvelle : c’est l’activité physique modérée et régulière qui est essentielle pour la santé. Vous n’êtes donc pas obligé de devenir un vrai sportif (ve) si vous n’en avez pas envie.

L’activité physique comprend aussi bien l’exercice physique (dans une sale de sport par exemple) ou la course à pied, que la marche à pied, monter des escaliers, passer l’aspirateur, promener le chien (au pas rapide, c’est mieux), toute activité physique au travail, etc.

Selon l’OMS, pour garder un corps (et un esprit) sain, cette activité physique modérée doit avoir une durée de minimum 30 minutes et doit être pratiquée au moins 5 jours par semaine. Au final, ce n’est pas si difficile que ça…

3. Croire en vos capacités

Vous connaissez déjà le mécanisme de la confiance en soi, mais il faut parfois se rappeler son importance vitale.

Ainsi, croire en vous est plus que « bon pour le moral », c’est un facteur clé dans… l’efficacité personnelle. C’est aujourd’hui une réalité prouvée par des études scientifiques.

Par exemple, le psychologue américain Albert Bandura a consacré 10 ans de sa vie à l’étude des facteurs de l’efficacité personnelle et il concluait entre autres que le fait de croire en son efficacité constitue un facteur clé.

Selon lui, « si une personne estime ne pas pouvoir produire de résultats satisfaisants dans un domaine, elle n’essaiera pas de les provoquer. »

4. Développer une attitude positive

Cela passe par une image positive de soi, bien sûr. Au fil des années, nous apprenons tous à dépasser tant bien que mal nos complexes, à reconnaître notre potentiel et à le cultiver.

Mais l’attitude positive doit être étendue à tous les aspects de notre existence : nos relations, l’image que nous avons des autres, nos attentes et espoirs, notre capacité à voir le Bien dans tout ce qui nous entoure… (chose qui n’est pas toujours facile, je vous l’accorde).

L’attitude mentale positive est une véritable philosophie de vie, un mode de vie même. (Petit rappel : développer une attitude positive passe aussi par le choix d’éviter les personnes négatives autour de vous, avec toute leur influence nocive…)

5. Les relations équilibrées

Cela tombe pratiquement sous le sens : nous avons besoin de relations heureuses pour être équilibrés.

La nouveauté, c’est que de plus en plus d’études confirment l’importance de l’équilibre relationnel sur notre bonheur mais aussi sur notre efficacité personnelle.

Par exemple, les chercheurs de Harvard ont suivi 600 personnes pendant 75 ans pour pour étudier les facteurs du bonheur. A la tête de cette étude pendant plus de 40 ans, le Dr Valliant avait déclaré : « Les seules choses qui importent vraiment dans la vie sont vos relations avec d’autres personnes ».

Les relations positives et chaleureuses (en famille, entre amis, etc) nous procurent un sentiment de bonheur et remontent notre moral, ce qui nous encourage à nous dépasser dans tout ce que nous faisons. Les relations conflictuelles ou nocives nous minent le moral, diminuent la confiance en soi et sont une source intarissable de pensées négatives.

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Vous savez ce qui vous reste à faire pour améliorer votre efficacité personnelle. Vous ne pourrez peut-être pas agir sur tous ces facteurs à la fois, mais pourquoi ne pas commencer par un ou deux ? Ce sera déjà un bon début.