jamais entendre nonLorsque vous entreprenez de persuader une personne, commencez par bien préparer la façon dont vous allez présenter votre proposition.

Qu’il s’agisse de vendre un nouveau produit à un client, de demander une augmentation de salaire à votre patron, d’inviter cette personne spéciale à sortir ou encore de convaincre un membre de la famille de prendre la bonne décision, commencer par se préparer est la première étape indispensable.

Plus vous planifiez à l’avance votre stratégie de persuasion, et meilleures seront vos chances de faire adopter votre point de vue auprès de la personne que vous souhaitez influencer.

Pourquoi commencer par planifier ?

Eh bien tout simplement pour éviter à tout prix d’avoir à entendre le mot «non».

« Non » est souvent une réponse définitive.

C’est pourquoi il vaut mieux vous assurer – par une préparation minutieuse – que vous ne l’entendrez pas de la bouche de votre interlocuteur.

Les professionnels de la persuasion savent comment faire pour ne jamais entendre ce mot. Il existe des méthodes de persuasion, qui vous permettent de vous en assurer avant même de le demander.

Ne vous contentez pas de «ne pas accepter un NON» à votre demande finale. Faites en sorte que tout au long de votre discussion avec votre interlocuteur, il ne songe même pas à prononcer ce mot. Même pour de petites choses.

Moins vous entendrez de « non » ou d’objection, et plus vous aurez de chance de conclure favorablement.

Si la personne que vous essayez de persuader vous dit non au moment de s’engager sur le sujet qui nous préoccupe, il est trop tard pour commencer le processus de persuasion à nouveau.

Au lieu de cela, anticipez et cherchez les moyens de le faire dire « oui » le plus souvent possible. Petit à petit, vous l’amènerez vers le « oui » final, celui dont vous avez besoin.

La première qualité commune à toute personne qui n’entend jamais « non » est la patience.

Ce qui signifie que vous devez prendre le temps de construire votre argumentaire pour convaincre « petit à petit ».

Cela veut dire aussi qu’il ne faut pas vous lancer avec un plan de persuasion détaillé tout de suite. Sachez exactement quelles sont les impressions de la personne concernant votre sujet final. Avant tout, lancez-vous dans une série de discussions préliminaires.

Ces discussion peuvent être amicales. Le but est de connaître l’état de votre interlocuteur ainsi que son point de vue sur le sujet.

Questionnez-le autant que possible. Il est vraiment important que vous voyez votre proposition du côté de votre interlocuteur. Mettez-vous à sa place.

Quand vous présentez le sujet sur lequel vous souhaitez persuader, rassemblez tout ce que vous pouvez au sujet des objections de tout ordre.

En anticipant ces objections, vous pouvez personnaliser votre « discours » en vue de contourner ces objections.

Le meilleur moyen de réfuter une objection est encore de le faire avant que celle-ci soit soulevée. Ensuite débattez avec la personne et éliminez toutes raisons de dire non …avant de proposer un accord.

Enfin, choisissez attentivement le moment où vous mettrez en action votre plan de persuasion et, quand vous demanderez un accord ou un engagement.

Si vous croyez qu’il y a encore des chances d’entendre un non, ne vous lancez pas encore dans votre proposition. Au lieu de cela, demandez un accord partiel ou convenez de vous rencontrer à nouveau pour continuer à discuter de la question.

Tant que vous avez encore la possibilité de convaincre la personne, vous n’avez toujours pas entendu le mot non et vous contrôlez toujours le processus.

Vous finirez par trouver un moyen de persuader votre interlocuteur et de lui faire voir les choses à votre façon.

Cela pourra prendre un certain temps, mais vous y arriverez, sans n’avoir jamais entendu le mot «non».

Olivier