« La parole est à vous » ! Votre challenge n°1 lorsque vous prenez la parole, c’est de capter l’attention de chaque personne qui est devant vous. Avant même de songer à l’influencer, ou à la convaincre de quoi que ce soit.
- La première bonne nouvelle, c’est que vous pouvez tout de suite savoir si votre public vous écoute ou non. Il vous suffit de l’observer.
Regardez votre auditoire : certains affichent des regards « vides », même s’ils sont dirigés vers vous. Ils vous regardent sans vous voir, en quelque sorte… Les esprits sont à des kilomètres de là, leurs pensées se concentrent sur autre chose, probablement plus important pour eux.
D’autres s’affaissent sur leurs chaises, croisent les bras ou ferment les yeux.
Précision importante à retenir : ce n’est pas leur faute si leur esprit vagabonde !
Quand vous prenez la parole devant un groupe, c’est VOTRE devoir de capter son attention en rendant votre discours intéressant du début à la fin.
- La deuxième bonne nouvelle, c’est qu’il existe une petite manœuvre très simple pour y arriver. Un « truc » que les bons orateurs connaissent parfaitement et qui peut vous assurer presque toujours l’attention de votre public. Le voici :
Pour capter l’attention de votre auditoire,
« chargez-le » d’un problème,
ou d’une question à résoudre
En d’autres mots : soumettez à ceux et celles qui vous écoutent un problème qui nécessite une solution (urgente de préférence).
C’est aussi le secret des bons écrivains ou des bons scénaristes. Regardez les romans de succès ou les émissions de télévision populaires : la première étape consiste à soulever un problème que le public souhaite voir résolu.
Le reste de l’émission est consacré aux différentes manières de résoudre ce problème.
Vous pouvez vous servir de la même technique pour attirer l’attention de votre auditoire et la garder aussi longtemps que vous en avez de besoin pour leur livrer votre message.
Pour à peu près n’importe quel sujet, il y a un problème central à résoudre.
Prenons un exemple banal : si vous vendez des aspirateurs, le « problème » que vous soumettez c’est « comment garder un environnement propre et sain dans une maison ». Pour que la famille puisse s’y épanouir.
Vous pouvez rendre le problème plus dramatique en imaginant par exemple l’histoire d’un enfant qui est tombé malade après s’être fait piquer par une puce. Et que cette puce vivait dans le tapis de sa chambre.
Pour mettre en application cette technique, commencez par bien examiner tous les éléments dont vous disposez. Identifiez un problème urgent que votre présentation (ou votre discours) peut résoudre. Il devrait s’agir d’un problème auquel les gens dans l’auditoire peuvent s’identifier.
Présentez-le dès les premières phrases de votre prise de parole. Il ne faut pas attendre que l’auditoire commence à se lasser. Créez un scénario où le problème apparaît clairement, sous forme d’histoire ou de parabole. Ensuite, partagez ce problème avec le public, faite-le se sentir concerné.
Vous devez en quelque sorte « partager la responsabilité » de cette situation problématique avec eux. Même s’ils ne sont pas directement responsables, proposez-leur de se mettre dans la peau de la personne concernée (par exemple les parents du petit garçon qui s’est fait piquer par une puce). La plupart des gens acceptent inconsciemment ce défi et leur cerveau se met à réfléchir à une solution.
La meilleure façon de rendre un problème très réel pour le public c’est de le présenter sous forme de question.
« Comment vous sentiriez-vous à la place de ce papa ou de cette maman ? «
« Que répondriez-vous à votre enfant s’il vous demandait pourquoi cet insecte était là ? »
« Que feriez-vous pour que l’incident ne se reproduise pas ? »
Poser une question directement à votre public les invite à répondre, même si ce n’est que mentalement. Même si le format de votre présentation n’est pas interactif.
Si vous avez peur que cela perturbe votre présentation, vous pouvez aussi annoncer que vous commencerez par poser une question, mais que vous n’attendez pas de réponse immédiate.
Si la question est intéressante,
ils auront tous envie de donner une réponse.
Dès que vous avez « planté la graine » de votre question dans l’esprit de votre public, vous remarquerez un changement d’attitude de leur part. Ils commenceront à réfléchir à des solutions possibles, ils se rappelleront leurs propres expériences liées à ce problème, etc.
Ils pourraient même tenter de vous interrompre ou de vous poser des questions si le format de la présentation le permet. C’est votre capacité à gérer une discussion interactive qui est importante dans ce cas.
Mais quoi qu’il en soit, c’est un signe que vous avez réussi à capter l’attention du public.
Avec ce problème troublant tournoyant dans l’esprit de votre auditoire, vous passerez ensuite à la résolution du problème, grâce aux arguments de votre présentation. Construisez votre discours de façon à présenter la solution sans résoudre intégralement le problème tout de suite. Aussi longtemps que le public aura un problème à résoudre (un problème par lequel il se sent concerné personnellement), il restera « suspendu à vos lèvres ».
Vote objectif, c’est de proposer la solution au problème, mais de façon progressive.
Si la question est trop vaste pour être résolue complètement, vous pouvez inciter votre public à « creuser » davantage, à venir en discuter avec vous, à prendre une initiative.
Peu importe quelle suite vous suggérez, l’essentiel c’est que vous aurez capté son attention du début à la fin. C’est une grande victoire pour votre pouvoir de persuasion.
Mais il y a une autre astuce pour rendre votre prise de parole « captivante ».
Finissez toujours par une idée forte,
voire une idée « CHOC »
Qu’il s’agisse d’un long discours ou d’une conversation plutôt brève, les règles pour être persuasif sont souvent les mêmes.
Je vous ai souvent parlé de comment structurer votre discours, comment passer d’une étape à l’autre et par quel élément débuter un discours convaincant.
Mais la fin de votre prise de parole est elle aussi, cruciale.
Pourquoi faut-il finir sur un élément fort ?
Tout simplement parce que c’est votre dernière carte à jouer ! Il vous faut absolument marquer l’esprit de la personne en face de vous.
Avant de vous en aller, vous devez frapper un grand coup, en utilisant par exemple une idée choc !
Cela présente au moins 2 avantages :
- Si votre discours a été médiocre (ça arrive même aux plus doués…), vous pouvez vous rattraper : votre interlocuteur retiendra en priorité la dernière idée que vous lui présentez. Et puisque celle-ci est la plus forte de tout votre « arsenal », c’est gagné.
- Laisser l’idée forte pour la fin, ca veut dire que vous avez le temps de la préparer. Plus la discussion avec votre interlocuteur avance, et plus vous disposez d’indices sur la façon d’orienter votre conclusion. Petit à petit, vous préparez ainsi votre « coup final ». Et vous avez tout intérêt à le rendre magistral.
Parfois, pendant une négociation, vous avez l’impression que les choses ne tournent pas à votre avantage. Mais essayez de marquer les esprits avec une idée osée à la fin, lorsque plus personne ne s’attend à un « coup de théâtre » : vous verrez que ce sera la seule chose qu’ils retiendront de votre discours…
Un exemple :
Sylvain est en entretien d’embauche avec les responsables d’une grande maison de champagne. Il convoite le poste de directeur commercial et il est parfaitement qualifié. Malheureusement, il sent qu’il n’a pas réussi à « enthousiasmer » la commission.
La fin de l’entretien approche.
Alors, écoutant son intuition, il joue sa dernière carte : il présente une idée très avant-gardiste de publicité. Cette idée implique un jeu-concours original diffusé sur les réseaux sociaux. Une idée quasi-impossible à appliquer… Mais qui fait l’effet d’un électrochoc !
L’originalité et l’audace de Sylvain impressionnent ses interlocuteurs, e il y a de fortes chances pour qu’il soit embauché.
(Épilogue : Bien sûr, peut-être que son idée extravagante n’a jamais vu le jour, mais peu importe. Il a su persuader ses interlocuteurs en terminant son discours par une idée forte !)
C’est toujours le meilleur moyen de marquer les esprits !
Vous voulez vraiment maîtriser la prise de parole en public ? Formez-vous avec un programme complet :
Comment capter l’attention facilement lorsque vous prenez la parole
« La parole est à vous » ! Votre challenge n°1 lorsque vous prenez la parole, c’est de capter l’attention de chaque personne qui est devant vous. Avant même de songer à l’influencer, ou à la convaincre de quoi que ce soit.
Regardez votre auditoire : certains affichent des regards « vides », même s’ils sont dirigés vers vous. Ils vous regardent sans vous voir, en quelque sorte… Les esprits sont à des kilomètres de là, leurs pensées se concentrent sur autre chose, probablement plus important pour eux.
D’autres s’affaissent sur leurs chaises, croisent les bras ou ferment les yeux.
Précision importante à retenir : ce n’est pas leur faute si leur esprit vagabonde !
Quand vous prenez la parole devant un groupe, c’est VOTRE devoir de capter son attention en rendant votre discours intéressant du début à la fin.
Pour capter l’attention de votre auditoire,
« chargez-le » d’un problème,
ou d’une question à résoudre
En d’autres mots : soumettez à ceux et celles qui vous écoutent un problème qui nécessite une solution (urgente de préférence).
C’est aussi le secret des bons écrivains ou des bons scénaristes. Regardez les romans de succès ou les émissions de télévision populaires : la première étape consiste à soulever un problème que le public souhaite voir résolu.
Le reste de l’émission est consacré aux différentes manières de résoudre ce problème.
Vous pouvez vous servir de la même technique pour attirer l’attention de votre auditoire et la garder aussi longtemps que vous en avez de besoin pour leur livrer votre message.
Pour à peu près n’importe quel sujet, il y a un problème central à résoudre.
Prenons un exemple banal : si vous vendez des aspirateurs, le « problème » que vous soumettez c’est « comment garder un environnement propre et sain dans une maison ». Pour que la famille puisse s’y épanouir.
Vous pouvez rendre le problème plus dramatique en imaginant par exemple l’histoire d’un enfant qui est tombé malade après s’être fait piquer par une puce. Et que cette puce vivait dans le tapis de sa chambre.
Pour mettre en application cette technique, commencez par bien examiner tous les éléments dont vous disposez. Identifiez un problème urgent que votre présentation (ou votre discours) peut résoudre. Il devrait s’agir d’un problème auquel les gens dans l’auditoire peuvent s’identifier.
Présentez-le dès les premières phrases de votre prise de parole. Il ne faut pas attendre que l’auditoire commence à se lasser. Créez un scénario où le problème apparaît clairement, sous forme d’histoire ou de parabole. Ensuite, partagez ce problème avec le public, faite-le se sentir concerné.
Vous devez en quelque sorte « partager la responsabilité » de cette situation problématique avec eux. Même s’ils ne sont pas directement responsables, proposez-leur de se mettre dans la peau de la personne concernée (par exemple les parents du petit garçon qui s’est fait piquer par une puce). La plupart des gens acceptent inconsciemment ce défi et leur cerveau se met à réfléchir à une solution.
La meilleure façon de rendre un problème très réel pour le public c’est de le présenter sous forme de question.
« Comment vous sentiriez-vous à la place de ce papa ou de cette maman ? «
« Que répondriez-vous à votre enfant s’il vous demandait pourquoi cet insecte était là ? »
« Que feriez-vous pour que l’incident ne se reproduise pas ? »
Poser une question directement à votre public les invite à répondre, même si ce n’est que mentalement. Même si le format de votre présentation n’est pas interactif.
Si vous avez peur que cela perturbe votre présentation, vous pouvez aussi annoncer que vous commencerez par poser une question, mais que vous n’attendez pas de réponse immédiate.
Si la question est intéressante,
ils auront tous envie de donner une réponse.
Dès que vous avez « planté la graine » de votre question dans l’esprit de votre public, vous remarquerez un changement d’attitude de leur part. Ils commenceront à réfléchir à des solutions possibles, ils se rappelleront leurs propres expériences liées à ce problème, etc.
Ils pourraient même tenter de vous interrompre ou de vous poser des questions si le format de la présentation le permet. C’est votre capacité à gérer une discussion interactive qui est importante dans ce cas.
Mais quoi qu’il en soit, c’est un signe que vous avez réussi à capter l’attention du public.
Avec ce problème troublant tournoyant dans l’esprit de votre auditoire, vous passerez ensuite à la résolution du problème, grâce aux arguments de votre présentation. Construisez votre discours de façon à présenter la solution sans résoudre intégralement le problème tout de suite. Aussi longtemps que le public aura un problème à résoudre (un problème par lequel il se sent concerné personnellement), il restera « suspendu à vos lèvres ».
Vote objectif, c’est de proposer la solution au problème, mais de façon progressive.
Si la question est trop vaste pour être résolue complètement, vous pouvez inciter votre public à « creuser » davantage, à venir en discuter avec vous, à prendre une initiative.
Peu importe quelle suite vous suggérez, l’essentiel c’est que vous aurez capté son attention du début à la fin. C’est une grande victoire pour votre pouvoir de persuasion.
Mais il y a une autre astuce pour rendre votre prise de parole « captivante ».
Finissez toujours par une idée forte,
voire une idée « CHOC »
Qu’il s’agisse d’un long discours ou d’une conversation plutôt brève, les règles pour être persuasif sont souvent les mêmes.
Je vous ai souvent parlé de comment structurer votre discours, comment passer d’une étape à l’autre et par quel élément débuter un discours convaincant.
Mais la fin de votre prise de parole est elle aussi, cruciale.
Pourquoi faut-il finir sur un élément fort ?
Tout simplement parce que c’est votre dernière carte à jouer ! Il vous faut absolument marquer l’esprit de la personne en face de vous.
Avant de vous en aller, vous devez frapper un grand coup, en utilisant par exemple une idée choc !
Cela présente au moins 2 avantages :
Parfois, pendant une négociation, vous avez l’impression que les choses ne tournent pas à votre avantage. Mais essayez de marquer les esprits avec une idée osée à la fin, lorsque plus personne ne s’attend à un « coup de théâtre » : vous verrez que ce sera la seule chose qu’ils retiendront de votre discours…
Un exemple :
Sylvain est en entretien d’embauche avec les responsables d’une grande maison de champagne. Il convoite le poste de directeur commercial et il est parfaitement qualifié. Malheureusement, il sent qu’il n’a pas réussi à « enthousiasmer » la commission.
La fin de l’entretien approche.
Alors, écoutant son intuition, il joue sa dernière carte : il présente une idée très avant-gardiste de publicité. Cette idée implique un jeu-concours original diffusé sur les réseaux sociaux. Une idée quasi-impossible à appliquer… Mais qui fait l’effet d’un électrochoc !
L’originalité et l’audace de Sylvain impressionnent ses interlocuteurs, e il y a de fortes chances pour qu’il soit embauché.
(Épilogue : Bien sûr, peut-être que son idée extravagante n’a jamais vu le jour, mais peu importe. Il a su persuader ses interlocuteurs en terminant son discours par une idée forte !)
C’est toujours le meilleur moyen de marquer les esprits !
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